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Author: Karlee Anne Sapoznik Evans

Abstract

In 2014, Bill S-7, An Act to amend the Immigration and Refugee Protection Act, the Civil Marriage Act and the Criminal Code and to make consequential amendments to other Acts, was announced by Canada’s Citizenship and Immigration Minister. Controversially titled the Zero Tolerance for Barbaric Cultural Practices Act, it received royal assent on June 18th, 2015. Through the use of case law, archival records and rich first-hand interviews with front-line service providers, lawyers, community members, researchers and survivors of forced marriage in Canada, this article draws attention to the deeply complex factors at play surrounding the law and understandings of the law in relation to forced marriage in Canada as it implements Bill S-7. This article outlines the diverse range of forced marriage cases in Canada since 1948, and unpacks the umbrella term “forced marriage” in light of domestic provisions and Canada’s international obligations. In doing so, the article stresses the substantive limitations of international human rights law and considers how applying a human trafficking lens may assist survivors and prevent forced marriages. Lastly, the article asks new questions and recognizes the complex considerations, which make any criminal prosecution of the perpetrators of forced marriages a very delicate decision.

Résumé

En 2014, le projet de loi S-7, Loi modifiant la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, la Loi sur le mariage civil, le Code criminel et d’autres lois en conséquence, a eté déposé par le ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration. Nommé de façon controversée Loi sur la tolérance zéro face aux pratiques culturelles barbares, le projet de loi a reçu la sanction royale le 18 juin 2015. À partir de la jurisprudence, de documents d’archives et d’entrevues avec des organismes sur le terrain, des avocats, des membres de la communauté, des chercheurs et des survivants de mariages forcés au Canada, cet article expose l’éventail des cas de mariages forcés au Canada depuis 1948 et décortique le terme générique « mariage forcé » à la lumière des dispositions internes et des obligations internationales du Canada. Cet article souligne les limites considérables du droit international relatif aux droits de l’homme et examine en outre si le fait d’appréhender la question sous l’angle du trafic d’êtres humains peut aider les survivants et prévenir de futurs mariages forcés. En fin, l’auteur pose de nouvelles questions et fait ressortir les considérations qui font de toute poursuite des responsables de mariages forcés une décision très délicate.

Recommended Citation

Karlee Anne Sapoznik Evans, “Forced Marriage in Canada: To Criminalize or Not to Criminalize?” (2017) 6:1 Can J Hum Rts 49.