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Author: Sarah E Hamill

Abstract:

This article explores two recent cases where the right to housing was mentioned
and sets out their links with property. Discussions of the right to housing
usually focus strictly on public law. The focus on public law, while useful,
fails to consider the ways in which understandings of property law affect those
claiming a right to housing. Property rights, like the Charter rights more
commonly discussed in conjunction with the right to housing, speak to the
relationship of the individual and the state. However, property rights often offer
a different account of why an individual should have the claimed rights than
what is implicit in the right to housing. The right to housing rests on the claim
of an individual qua individual whereas property rights often invoke implicit
questions of desert. This article sets out how the individualism of property
rights also exists in current Charter jurisprudence as well as the history of
social housing in Canada. The article also explores how this individualism
affected attempts to claim the right to housing in Tanudjaja v Canada and
Abbotsford v Shantz. As this article will demonstrate, property law appears
tacitly in these cases, as well as in discussions around the right to housing
as a way of shaping the ideal citizen and renders the right to housing nearly
impossible to hear, let alone realize.

Résumé

Cet article explore deux causes récentes faisant mention du droit au logement et
expose leurs liens avec la notion de propriété. Généralement, les discussions sur
le droit au logement sont axées strictement sur le droit public. Bien qu’utile, le
fait de mettre l’accent sur le droit public omet de tenir compte des façons dont
les interprétations du droit des biens affectent ceux et celles qui revendiquent
leur droit au logement. Les droits de propriété, comme ceux de la Charte
qu’on associe le plus souvent au droit au logement, traitent de la relation entre
l’individu et l’État. Cependant, leur perspective quant à la raison pour laquelle
un individu devrait se voir accorder les droits qu’il revendique est souvent
différente de ce qui est implicite dans le droit au logement. Ce droit repose sur
l’affirmation d’un individu en tant qu’individu alors que les droits de propriété
invoquent souvent des questions implicites d’abandon volontaire. Le présent
article expose comment l’individualisme des droits de propriété existe aussi dans
la jurisprudence actuelle de la Charte ainsi que dans l’histoire du logement
social au Canada. Il explore également comment cet individualisme a nui aux
tentatives de revendication du droit au logement dans les arrêts Tanudjaja c
Canada et Abbotsford c Shantz. Comme le montre l’article, le droit des biens
apparaît implicitement dans ces arrêts, ainsi que dans les discussions sur le
droit au logement comme moyen de façonner le citoyen idéal et de rendre le
droit au logement presque impossible à entendre par les tribunaux, sans parler
de le réaliser.

Recommended Citation

Sarah E Hamill, “Caught Between Deference and Indifference: The Right to Housing in Canada” (2018) 7:1 Can J Hum Rts 67.