Authors: Jon Soltys & Daniel W. Dylan

Abstract:

This paper examines the Supreme Court of Canada’s 2017 decision in Stewart v Elk Valley Coal Corporation where collective worker safety came into conflict with a worker’s addiction and his disability-related human rights. The Court’s decision continues to be relevant today, particularly following the legalization of cannabis within Canada. In this paper, the authors explore: 1) the background to the Stewart decision; 2) critical developments respecting workplace safety and substance abuse in Canada; 3) the law’s response to cannabis treatment and therapies in respect of worker safety and human rights protections; and, 4) the problematic reasoning within Stewart and what such reasoning portends for the adjudication of future human rights. The analysis reveals how the Court departed from a settled line of human rights jurisprudence by circumventing the justification test to reach a result in which higher burdens may be imposed upon workers to establish a claim of disability-related prima facie discrimination in the face of proactive drug disclosure policies, while ultimately also diminishing privacy protections for worker health conditions. 

Résumé

Cet article examine la décision rendue par la Cour suprême du Canada en 2017 dans l’affaire Stewart c. Elk Valley Coal Corp. portant sur la question à savoir si l’obligation d’assurer la sécurité collective du personnel entrait en conflit avec la dépendance aux drogues d’un employé et ses droits en tant que personne ayant une déficience. La décision de la Cour suprême est toujours pertinente aujourd’hui, en particulier depuis la légalisation du cannabis au Canada. Dans cet article, les auteurs se penchent sur quatre points : 1) le contexte de l’affaire Stewart c. Elk Valley Coal Corp.; 2) les progrès cruciaux réalisés en matière de sécurité au travail et de consommation de drogue au Canada; 3) la réponse du droit quant aux traitements et thérapies liés à une dépendance au cannabis en regard de la sécurité au travail et de la protection des droits de la personne; 4) le raisonnement problématique qui sous-tend l’arrêt Stewart et ce qu’il laisse présager pour le jugement de causes relatives aux droits de la personne. L’analyse révèle comment la Cour s’est écartée de la jurisprudence établie en matière de droits de la personne en contournant le critère de justification, ce qui pourrait avoir pour effet, d’une part, d’alourdir le fardeau de l’employé devant faire la preuve d’une discrimination prima facie fondée sur une déficience lorsqu’il existe des politiques de divulgation volontaire de consommation de drogue et, d’autre part, de diminuer les protections relatives à la vie privée des employés ayant une affection médicale. 

Recommended Citation

Jon Soltys & Daniel W Dylan, “Accommodating the Unknown: Balancing Employee Human Rights with the Employer Duty to Ensure Safety: A Dialogue on Stewart v Elk Valley and the Cannabis Act” (2020) 9:1 Can J Hum Rts 57.