Enhancing the Implementation of Human Rights Treaties in Canadian Law: The Need for a National Monitoring Body
Authors: Amissi M. Manirabona & François Crépeau
Abstract
In Canada, many international treaties have been ratified by the government. Nevertheless, similar to other countries with Westminster-style democratic systems, those treaties have no direct effects on domestic law. Accordingly, their explicit incorporation into the national laws is an essential requirement. This prerequisite may lead many human rights treaties to go unrecognized in Canada. As a result, and at a domestic level, private actors cannot base any claim on grounds of human rights treaties that have been ratified but not locally legislated for. Therefore, the incorporation of international human rights treaties in Canadian domestic law is essential to provide Canadians with easy and adequate access to justice. The continuing absence of their incorporation in Canadian law may hamper Canadian efforts to fulfill international obligations. A monitoring body may stimulate compliance with international obligations, and ensures Canadian citizen rights are not compromised. In this article, the authors argue that Canada cannot afford to content herself with principles characterized by unpredictable outcome such as the presumption of conformity and the legitimate expectation doctrines. The aim of this article is to propose the creation of a domestic body that could monitor the implementation of human rights treaties ratified by Canada. The proposed public body could take the form of an ombudsperson, a commissioner or a parliamentary committee.
Résumé
Au Canada, tout comme dans d’autres États suivant le modèle constitutionnel britannique, les traités internationaux, même ratifiés, n’ont pas d’effet direct en droit interne. Par conséquent, les traités doivent être incorporés avant de devenir une composante du droit national. Ainsi, de nombreux traités ratifiés par le Canada, notamment ceux portant sur les droits de la personne, demeurent sans effet, et de nombreux Canadiens se retrouvent privés de recours en vertu des traités. Dans ces conditions, l’incorporation en droit interne de ces traités ratifiés par le Canada constitue un besoin pressant afin d’assurer à ses citoyens un accès facile et effectif aux droits qu’ils prévoient. Une institution indépendante pourrait stimuler la mise en œuvre de ces accords, afin de permettre au Canada de respecter ses engagements et maintenir sa réputation internationale. Les auteurs suggèrent que le Canada ne peut pas se permettre d’adopter le principe de la présomption de conformité ou celle de l’expectative légitime dont l’application mène à des résultats imprévisibles. Cet article propose la création d’une institution nationale pour superviser la mise en œuvre des traités ratifiés par le Canada en matière des droits de la personne qui pourrait prendre la forme d’un ombudsman, d’un commissaire au sein du bureau du Vérificateur Général du Canada, ou encore d’un comité parlementaire.
Recommended Citation
Amissi M Manirabona & François Crépeau, “Enhancing the Implementation of Human Rights Treaties in Canadian Law: The Need for a National Monitoring Body” (2012) 1:1 Can J Hum Rts 25.