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Author: Linda McKay-Panos

Abstract

There is confusion about whether “public” activities at universities should invoke application of the Canadian Charter of Rights and Freedoms (Charter). Two recent lines of authority have reached different conclusions. The 2016 decision of the British Columbia Court of Appeal in British Columbia Civil Liberties Association v University of Victoria, and the recent emergence of decisions from Alberta and Saskatchewan, which conflict with those from Ontario and BC, support the position that the Supreme Court of Canada (SCC) needs to address the question. In this article, I respectfully argue that the University of Victoria case was incorrectly decided. I also part ways with those who agree that the Charter should apply to universities but only if the activity involves students. Given the importance of freedom of expression in a learning environment, the Charter should apply to activities of non-invited individuals (even non-students). After presenting an overview of section 32(1) of the Charter and its application to universities, I summarize the two conflicting lines of cases. Next, the University of Victoria decision and its outcome are discussed in detail. I examine whether there are any logical, principled bases for the conflicting decisions of Canada’s provincial courts on the issue of the Charter’s application to universities. Finally, after concluding that the differences cannot be supported, I provide reasons why the SCC must address the issue.

Résumé

Il existe une certaine confusion quant à savoir si les activités « publiques » tenues dans les universités sont assujetties à l’application de la Charte canadienne des droits et libertés (la Charte). Deux tendances jurisprudentielles récentes sont parvenues à des conclusions différentes à cet égard. La décision rendue en 2016 par la Cour d’appel de la Colombie-Britannique dans l’affaire British Columbia Civil Liberties Association c University of Victoria et l’émergence, en Alberta et en Saskatchewan, de décisions qui entrent en conflit avec celles de l’Ontario et de la Colombie-Britannique étayent le point de vue selon lequel il est nécessaire que la Cour suprême du Canada traite la question. Dans cet article, je soutiens en toute déférence que la décision rendue dans l’affaire University of Victoria était incorrecte. Je me dissocie également de ceux qui soutiennent que la Charte devrait s’appliquer aux universités, mais seulement si l’activité implique la participation d’étudiants. Étant donné l’importance de la liberté d’expression dans un milieu éducatif, la Charte devrait s’appliquer aux activités de personnes non invitées (même à celles de personnes ne faisant pas partie du corps étudiant). Après avoir présenté un survol du paragraphe 32(1) de la Charte et de la façon dont il s’applique aux universités, je présenterai brièvement les deux tendances jurisprudentielles en opposition. J’analyserai ensuite en détail la décision relative à l’affaire University of Victoria et son résultat. Enfin, j’examinerai s’il n’y a pas quelques fondements logiques fondés sur des principes qui expliqueraient les décisions contradictoires des cours provinciales canadiennes sur la question de l’application de la Charte aux universités. Enfin, après avoir conclu que les différences ne se justifient pas, je donnerai les raisons pour lesquelles la Cour suprême du Canada devrait trancher la question.

Recommended Citation

Linda McKay-Panos, “Universities and Freedom of Expression: When Should the Charter Apply?” (2016) 5:1 Can J Hum Rts 59.