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Author: Nicholas Caivano

Abstract

Many employees living with mental health disabilities recognize the risk of being stigmatized by co-workers and supervisors and are reluctant to disclose their diagnoses. Employees who disclose their mental health conditions may face restricted opportunities, micro-management, subtle forms of social exclusion (including being the subject of gossip) and the possibility of having mistakes over-attributed to their illnesses. Hiding a mental health issue, however, denies the employee the opportunity to access much-needed accommodation and support. In this article, I examine whether the accommodation process as prescribed by the law in Canada protects workers, who would otherwise be excluded due to mental illness, from being stigmatized on that very basis. I also explain how the law may fail to provide a solution for the unequal treatment of persons with mental illness in the workplace by failing to separate institutional inclusion (equal access to job functions) and social inclusion (equal treatment by others) in the accommodation process.

Résumé

Nombre de travailleurs aux prises avec la maladie mentale reconnaissent le risque d’être stigmatisés par leurs collègues et leurs supérieurs hiérarchiques et éprouvent de la réticence à divulguer leur trouble mental. Ceux et celles qui le font risquent ainsi de voir leurs perspectives restreintes, de faire l’objet de microgestion, de subir des formes subtiles d’exclusion sociale (y compris faire l’objet de ragots) et de voir leurs erreurs attribuées démesurément à leur état de santé mentale. Par ailleurs, en ne divulguant pas son trouble mental, la personne qui souffre d’un tel trouble renonce à la possibilité de recevoir les adaptations et le soutien dont elle a pourtant grand besoin. Dans cet article, j’examine si le processus d’adaptation prescrit par la loi au Canada protège de la stigmatisation liée à la maladie mentale les travailleurs susceptibles d’être exclus en raison même de celle-ci. J’explique qu’en ne faisant pas la distinction entre l’inclusion institutionnelle (accès égal aux fonctions professionnelles) et l’inclusion sociale (traitement égal par les autres) dans le processus d’adaptation, la législation pourrait ne pas parvenir à fournir une solution au traitement inégal des personnes aux prises avec la maladie mentale en milieu de travail.

Recommended Citation

Nicholas Caivano, “Inaccessible Inclusion: Privacy, Disclosure and Accommodation of Mental Illness in the Workplace” (2016) 5:1 Can J Hum Rts 97.