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Author: Amar Khoday

Abstract

The use of force has been a significant feature of many political struggles and resistance movements. The consequences for its participants may include the possibility of persecution if not death. Some will flee and seek protection under the auspices of the 1951 Convention Relating to the Status of Refugees. Since the attacks of September 11th 2001, governments in Australia, Canada and the United States have passed broad national security legislation that effectively renders such persons inadmissible or excluded for the purposes of acquiring refugee status. Regardless of context, the targeting of government actors and the use of proportionate means, all political violence under such legislation becomes invalid. In this article, the author takes the position that such legislation should be repealed. In its place, Article 1F(b) of the Refugee Convention can be used to exclude those who engage in serious non-political crimes while allowing those who perpetrate legitimate political crimes to obtain refugee status. Article 1F(b) is the perfect tool as the purpose of the provision was to protect political resisters while excluding those who failed to observe the distinction between civilians and legitimate targets or who adopted disproportionate means and methods. Prevailing political crimes jurisprudence demonstrates that courts and tribunals possess the capability to differentiate between uses of force that are legitimate while rejecting those that are not. They have done so by engaging in nuanced and contextual analyses.

Résumé

L’utilisation de la force est l’une des caractéristiques principales des mouvements de résistance politique. Les membres de ces mouvements de résistance risquent la persécution, voire la mort. Certains d’entre eux décident de fuir et demandent la protection conférée par la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Depuis les attaques du 11 septembre 2001, les gouvernements en Australie, au Canada et aux États-Unis ont adopté des lois en matière de sécurité nationale qui, de fait, résultent en l’interdiction de territoire de ces personnes ou en leur exclusion du statut de réfugié. Indépendamment du contexte, du ciblage des acteurs gouvernementaux, ou de l’utilisation de moyens proportionnés, toute violence politique perpétrée devient invalide en vertu de ces lois. Dans le présent article, l’auteur considère que ces lois devraient être abrogées. A sa place, l’article 1F(b) de la Convention relative au statut des réfugiés peut être utilisé afin d’exclure ceux qui commettent de graves crimes non politiques, tout en permettant à ceux qui commettraient des crimes politiques légitimes d’obtenir le statut de réfugié. L’article 1F(b) est l’outil tout indiqué, car son objectif était de protéger les membres de mouvements de résistance politique, exception faite des personnes qui ne font pas de distinction entre cibles civiles et militaires, ou qui ont adopté des moyens et des méthodes disproportionnés. La jurisprudence prédominante portant sur les crimes politiques démontre que les tribunaux possèdent la capacité de distinguer les recours à la force qui sont légitimes et de rejeter ceux qui ne le sont pas. Ils y sont parvenus en effectuant des analyses nuancées et contextuelles.

Recommended Citation

Amar Khoday, “Tough on Terror, Short on Nuance: Identifying the Use of Force as a Basis for Excluding Resisters Seeking Refugee Status” (2015) 4:2 Can J Hum Rts 179.