pdf-icon-1

Author: Mel Cousins

Abstract

This article examines the recent decision of the Federal Court of Appeal in Miceli-Riggins v Canada (Attorney General) as an example of the approach which Canadian courts are taking to the interpretation of section 15 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms as it applies to social benefits. This approach follows the Supreme Court’s recent attempts to “restate” that law in a series of cases, including Kapp, Withler and Québec v A. It argued that, whatever the intention of the Supreme Court, the restatement of the law has created general confusion in lower courts and tribunals. In addition, in cases concerning social benefits such as Withler and Gosselin, the Court’s statements, that in the context of a larger benefits scheme “perfect correspondence is not required” between a benefits program and the actual needs and circumstances of the claimant group, have led to a situation where lower courts feel that they do not need to engage seriously with an analysis of discrimination.

Résumé

Cet article examine le récent jugement rendu par la Cour d’appel fédérale dans l’affaire Miceli-Riggins c Canada (Procureur général), qui illustre l’approche adoptée par des tribunaux canadiens quant à l’interprétation de l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés dans le domaine des prestations d’aide sociale. Cette approche fait suite aux efforts récents de la Cour suprême du Canada visant à « redéfinir » le droit dans ce domaine, notamment dans les arrêts Kapp, Withler, et Québec c A. La Cour d’appel fédérale a soutenu que, quelle que soit l’intention de la Cour Suprême, ces efforts avaient semé la confusion chez des tribunaux inférieurs. En outre, dans les arrêts portant sur les prestations d’aide sociale comme Withler et Gosselin, les déclarations de la Cour voulant qu’une « disposition contestée ne viole pas la Charte canadienne même en absence de correspondance parfaite » entre le programme social et la situation et les besoins véritables du groupe de demandeurs ont mené à une situation où des tribunaux inférieurs ne se sentent pas tenus de se livrer à une analyse sérieuse du caractère discriminatoire.

Recommended Citation

Mel Cousins, “Pregnancy as a “Personal Circumstance”? Miceli-Riggins and Canadian Equality Jurisprudence” (2015) 4:2 Can J Hum Rts 237.