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Author: Sharon Shalev

Abstract

This article examines the extent and nature of the use of solitary confinement in Europe. It offers insight into how different jurisdictions manage those they classify as requiring longer term segregation from the wider prison population, and asks if and how such practices differ to those prevalent in the US “supermax” prisons – massive isolation prisons where upwards of 25,000 human beings are confined in conditions of extreme isolation and abject deprivation for prolonged stretches of time for ill defined reasons and without clear exit routes. The article concludes by suggesting that though things are done on a much smaller scale and though some of the peculiarly extreme way of “doing” solitary confinement in the American supermax does not appear to have caught up in European prisons, solitary confinement is a common prison practice in Europe.

Résumé

Cet article examine l’étendue et la nature du recours à l’isolement cellulaire en Europe. Il permet de mieux comprendre la façon dont différents pays gèrent les prisonniers qui sont classés comme ayant besoin d’être isolés de la population carcérale générale pour de plus longues périodes et pose la question si et comment ces pratiques diffèrent de celles en usage dans les prisons américaines dites « supermax » – d’immenses prisons d’isolement où plus de 25 000 êtres humains sont confinés dans des conditions d’isolement extrême et de privation abjecte pendant de longues périodes pour des raisons mal définies et sans voie de sortie claire. L’article suggère en conclusion que, même si les choses se font en Europe à une plus petite échelle et même si la façon particulièrement extrême de gérer l’isolement dans les prisons supermax américaines n’est pas encore présente dans les prisons européennes, l’isolement cellulaire est une pratique répandue en Europe aussi.

Recommended Citation

Sharon Shalev, “Solitary Confinement: The View from Europe” (2015) 4:1 Can J Hum Rts 143.