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Author: Annie Bunting

Abstract

In 2008, the Appeals Chamber of the Special Court for Sierra Leone (SCSL) found “forced marriage” to be a new crime against humanity, distinct from the crime of sexual slavery. With expert evidence on the abduction and forced labour of women and girls during the extended conflict in Sierra Leone, the SCSL found such forced conjugal association to be part of the widespread or systematic attack on the civilian population in Sierra Leone. This article examines the Court’s decision in the context of developments of international criminal law and with comparisons to similar gender violence in Liberia, Rwanda, Uganda and the Democratic Republic of Congo. The author argues that practices described as “forced marriage” in these conflict situations ought to be charged as “enslavement” and not a new crime against humanity – the other inhumane act of forced marriage.

Résumé

En 2008, la Chambre d’appel du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) a statué que le « mariage forcé » était un nouveau crime contre l’humanité, distinct du crime d’esclavage sexuel. Se fondant sur la preuve d’experts sur l’enlèvement et le travail forcé des femmes et des filles pendant le long conflit en Sierra Leone, le TSSL a conclu que ce genre d’association conjugale forcée faisait partie d’une attaque systématique et répandue de la population civile de la Sierra Leone. Cet article examine la décision du Tribunal dans le contexte des développements du droit pénal international, et à la lumière d’actes de violence envers les femmes au Liberia, au Rwanda, en Ouganda et dans la République démocratique du Congo. L’auteur suggère que les pratiques décrites comme « mariage forcé » dans ces situations de conflit devraient être poursuivies sous le crime d’« esclavage » et non comme un nouveau crime contre l’humanité.

Recommended Citation

Annie Bunting, “‘Forced Marriage’ in Conflict Situations: Researching and Prosecuting Old Harms and New Crimes” (2012) 1:1 Can J Hum Rts 165.